mercredi 21 novembre 2007

Buisness sans scrupule généralisé

On n'a jamais été plus riche qu'aujourd'hui mais c'est de pire en pire en terme de retour.
Les prix augmentent mais le pouvoir d'achat diminue, nos salaires élevés ne suffisent plus.
Beaucoup de gens baissent les bras et se contentent du Revenu Minimum d'Insersion.
La qualité des produits laisse pourtant de plus en plus à désirer à cause de l'optimisation.
D'ailleurs celui qui ose faire de la qualité est en sursis, il tiendra pas une année.
L'époque du jetable est bien entrée dans les moeurs, cela ne dérange plus de changer souvent.

Un exemple, on avait un mouchoir en tissus que l'on lavait, maintenant c'est le mouchoir papier que l'on jette (soi disant plus hygiènique, alors pourquoi pas demain le slip et la chaussette jetable).

Mais le plus grave ce sont les astuces qu'utilisent les fabriquants pour nous piéger;
- l'automobile d'avant on pouvait la bricoler, aujourd'hui il faut la valise électronique chez le concessionnaire, forfait très élevé pour une manipulation simplifié (contrôle sans démontage).
- dans le moteur, il y avait une chaîne de distribution, aujourd'hui c'est la courroie plus facile à monter mais, si elle casse le moteur est foutu (perte d'une bagnole pour 150€ de courroie-galets).
- les petits appareils ménager, sont équipés de vis spéciales afin de ne pas pouvoir les démonter.
- la télévision à lampe puis à transistor, on pouvait changer la pièce défectueuse, aujourd'hui c'est une carte complète car les composants miniatures sont indémontables.
- les ordinateurs suivent le même exemple que ci-dessus.
- le téléphone fixe ou portable idem.
- une imprimante coûte le prix d'une cartouche d'encre, doit-on en acheter une nouvelle à chaque fois pour bénéficier d'une cartouche gratuite?
- etc ... les exemples sont tellement nombreux qu'il me faudrait des pages et des pages.

Eh bien il ne faut pas s'étonner que la BARAKA disparaisse.

En effet comment le bon Dieu pourrait-il permettre à ces voleurs moderne de réussir en nous bernant de plus en plus, et en nous orientant comme des boeufs dans des couloirs en direction de l'abattoir, afin d'y être mangé à la sauce des multinationales.
Il planifient notre devenir, et par souci de rentabilité, optimisent les coûts de revient, en jouant sur le Service Après Vente (passage obligatoire) pour gagner le l'argent sur nos petits tracas programmés et prévus bien avant la conception du produit. Le produit n'est en fait qu'un enchaînement, un boulet au pieds à trainer quelques années.

Mais honnêtement, aujourd'hui qui préférera rouler en vieille deudeuch et utiliser de vieux appareils réparable certes, mais démodés.
Nous méritons donc peut être la situation de consommateur abruti et endormi par les apparences trompeuses de Monsieur ou Madame "Je suis à la page".